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IMAKUMO : Une PME embauche des diplômés de l'IEMN-IAE

Cadres diplômés en entreprise

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03/06/2016

Co-fondateur et CEO d’IMAKUMO a recruté plusieurs diplômés de l’IEMN-IAE, issus du Master 2 Management de projet en systèmes d'information et de communication. Il nous explique quelles sont ses attentes de nouveaux collaborateurs. En complément de la vidéo réalisée au sein de cette PME dynamique, nous vous relatons les propos recueillis lors de notre interview avec Johann Terrier.

Qu’attendez-vous d’un jeune diplômé ?

Ce qu'on cherche chez un nouveau collaborateur, c'est qu'il soit complet en termes de formations et qu’il ne soit pas en recherche de sa carrière.
C'est d'abord connaître sa capacité en tant qu'être humain, jusqu’où je suis capable d’aller. Et ensuite savoir quelles sont les compétences que je pourrais acquérir, de manière dynamique, dans le temps... Je peux en acquérir de nouvelles, je peux en écluser d'anciennes, ce qui ne m'intéresse plus... Je ne vais pas perdre en compétences, mais je vais perdre en mise à jour (update) mais je les aurais acquis une fois par le passé.

C'est sur ce terreau de capacité là qu'on va pouvoir cultiver tout le reste. Si on n'a pas un terreau de capacités on ne peut pas développer de nouvelles compétences, c'est une question de personnalité.
Et c'est de çà qu'on veut sortir à Imakumo, que les gens ne soient pas estampillés sur une matrice de compétences.

Difficile pour un jeune diplômé de savoir quel poste lui convient, non ?

Savoir ce qu'on veut faire, c'est savoir ce qu'on est capable de faire...
Si on a envie de relever des challenges...
Et si on se sent capable de les relever des défis...
Alors on a gagné.

Lorsqu’un jeune diplômé arrive dans la vie professionnelle, parmi tous les challenges qui lui seront présentés, il doit être capable de dire ce qu'il peut faire ou ce qu'il ne peut pas faire. C'est là aussi où la formation est intéressante, elle va permettre normalement aux candidats de savoir relever de nouveaux challenges. 

Lorsqu’on est déjà dans la vie professionnelle, on arrive avec un bagage, une expérience, avec laquelle on est capable de la "revendre". Notre capacité se fait sur la sélection des expériences qui m'ont intéressées ou celles sur lesquelles je veux rebondir et souhaite creuser un peu plus profondément.
Et pour quelqu'un qui sort de l'Université,  il doit être capable de dire « moi, je me sens capable de faire çà çà çà, j'ai envie de développer des compétences qui sont quelques fois en inadéquation avec mes périmètres de capacités. » 

Et bien, en effet, on l'a vu, quelqu'un qui se sent capable, il est quelque fois mieux armé que quelqu'un qui l'a déjà fait. Car quelqu'un qui l'a déjà fait va partir avec une lourdeur ou dans la crainte perpétuelle de ne pas reproduire les échecs qu'il a vécu par le passé surtout sur les jeunes profils. Alors que quelqu'un qui s'en sent capable, on va pouvoir lui apporter une méthodologie qui lui donnera les clés de relever le challenge bien au-delàs de ce qu'il avait pu imaginer au départ, et c'est là où c'est intéressant.

Et pour cela il faut un profil complet, pas des personnes qui sont que chef de projet ou que communicant ou que du web : çà, çà ne fonctionne pas !

Vous semblez avoir un modèle basé sur l’entreprise libérée…

Nous sommes sur un modèle d'organisation qui s'inspire en effet de celle d'une entreprise libérée (30 à 40%).
On est dans cette dynamique : 
« Si tu as envie de le faire, si tu te sens capable de le faire, si tu peux réussir dans cette mission, pourquoi on irait chercher quelqu'un qui sort un badge "moi je suis..." alors que toi tu es capable »
Ce qu’il doit comprendre également que c'est un recrutement international :
Nous sommes en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, à Singapour, à Papeete maintenant, tous les profils qu'on recrute, on cherche à leur dire que ce n'est pas un recrutement local mais international.
On veut aussi des gens qui ne soient pas rebutés à aller manger des rushti en Suisse ou aller manger une choucroute ou des pattes thai au petit déjeuner à Singapour, car c'est çà aussi la réalité de notre terrain.

Qu’est-ce qui fait votre spécificité dans ce secteur très concurrentiel aujourd’hui ? 

Les nouveaux collaborateurs ont l'avantage d'avoir un panel de domaine d'activités qui est beaucoup plus large qu'au début.
Il y a 6 ans, on ne faisait pas de gestion financière des services, 
Il y a 6 ans, on ne faisait pas de gestion des services généraux, 
Il y a 6 ans, on ne faisait pas de gestion de service des ressources humaines   
ce que l'on fait aujourd'hui !

Quelqu'un qui arrive aujourd'hui, qui a fait l'IAE, qui a fait un IUT, et qui veut faire de la gestion et du management pour pouvoir se dire je veux faire des systèmes et du SI-RH, il rentre chez IMAKUMO et il peut le faire. Quelqu'un qui dit je veux faire du SI mais de gestion immobilière, il rentre chez imakumo il peut le faire. Quelqu'un qui rentre chez nous et qui veut faire du SI financier, orienté gestion, chez nous il peut le faire aussi. Il y a six ans ce n'était pas le cas.
Au fur et à mesure, on a développé les domaines de compétences justement sur ce socle de capacités des personnes qui ont voulu à chaque fois aller chercher de nouvelles zones de conquête.

Et si je prends le dernier exemple, il a fait l'IAE et MIAGE (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises), il est passé par du commercial, de la direction de comptes et travaille aujourd’hui sur l'offre, donc plutôt la partie marketing ou parce qu'il maîtrise bien par le passé les effets de marché, il peut du coup « packager » l'offre aujourd'hui parce qu'il sait ce dont ont  besoin les clients et ce qu'on peut faire avec les ressources que l'on a chez nous. Alors qu'au départ il a fait miage (Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises)

Avec l'expérience, chacun a refait ou construit son poste.

Votre équipe est très masculine, comment expliquez-vous cela ?

Pourtant on cherche à recruter des filles, non pas dans une démarche de discrimination positive mais parce que l'analyse d'une consultante amène un plus en termes de proposition fonctionnelle et aussi technique vis-à-vis de nos clients.
Et nos clients sont en recherche d'une équipe projet équilibrée.
  
Généralement les très grosses structures intéressent plus les jeunes filles, car nous on reste une société de 112 personnes, en termes d'aménagement, il y a une certaine crainte d'incapacité d'aménager la vie "d'une femme" dans la mesure où elle doit être différente de celle d'un homme.
Mais pour nous çà ne l'est pas aujourd'hui, il faut savoir qu'à Imakumo, on propose un aménagement horaire pour les femmes qui ont au moins un enfant de moins de 15 ans, tous les mercredis sont en "home office". Elles travaillent de chez elles en remote. On essaye d'emmener des petits plus organisationnels pour les femmes et rester attractif par rapport aux très grosses structures qui mettent souvent çà en avant.

C'est malheureux mais nous on considère qu'on doit d'abord être intéressé par le poste plus que par les avantages sociaux même si ça fait partie du package.
Les hommes ont le droit également au « home office » pour s'occuper de leurs enfants, même moi je le fais pour moi. Mais on valorise cela auprès de la gente féminine car on est dans une certaine concurrence vis-à-vis de très gros cabinets qui disent « Si vous venez chez nous, vous avez la journée maladie », mais nous on donne autant de RTT qu'un très grand cabinet aujourd'hui, on donne même plus que le légalement exigible : 2 jours de RTT en plus par la convention.

Merci à Johann Terrier et toute son équipe pour son accueil et sa participation. 


 
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